Le sujet de la figure féminine fait partie intégrante de l’univers de la peinture de Gounaropoulos. Dans ses œuvres – peintures à l’huile, fusains et crayons de couleur – même lorsqu’ils n’ont pas pour sujet les « Océanides » ou les « Cariatides » éthérées caractéristiques de l’artiste, des corps féminins, des mains, des cuisses, des visages sont visibles. La présence féminine dans son œuvre semble être liée aux cultes primordiaux de la Grande Déesse Mère, lorsqu’elle était adorée dans toutes ses manifestations naturelles.
Plusieurs de ses tableaux illustrent une figure féminine aérienne et idéalisée, émergeant à travers les voiles d’une brume mystérieuse : des fées, des sirènes, des nymphes, des thèmes liés aux expériences d’enfance d’un homme élevé par la mer, et des images qui remontent au royaume de l’imaginaire et du subconscient. Ces images sont associées à la libération artistique que Gounaropoulos a dû vivre à travers son contact avec le surréalisme, et expriment un érotisme subtil.
Les figures féminines de Gounaropoulos ont inspiré des poètes tels qu’Andreas Embiricos et Georges Pavlatos.

